• La mafia du chocolat - Gabrielle Zevin

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    Résumé :

     

    En 2083, le chocolat et le café sont illégaux, le papier est difficile à trouver, l’eau est précieusement rationnée, et la ville de New York est dominée par le crime et la pauvreté. Pour Anya Balanchine, 16 ans, la fille orpheline du criminel le plus célèbre de la ville, la vie est une routine bienheureuse. Jusqu’à ce que son ex-petit ami soit accidentellement empoisonné par le chocolat de la contrebande familiale, et que la police accuse la jeune fille. Brusquement, Anya se retrouve poussée malgré elle sous le feu des projecteurs : au lycée, dans la presse et, plus grave, au sein de sa famille de hors-la-loi…

     

    Mon avis :

     

    En découvrant la couverture et la 4e de couv' de ce livre, je me suis dit que j'allais lire un roman avec les mêmes bases que Liberté Égalité Chocolat d'Alex Shearer, écrit par l'auteure de Une vie ailleurs et Je ne sais plus pourquoi je t'aime, que j'avais appréciés. Mais, puisque je commence mon avis comme ça, vous vous doutez que ça n'est pas le cas.

     

    Ce roman est une presque-dystopie (je ne sais pas si j'ai le droit de le classer en dystopie en fait), puisque nous sommes en 2083, il y a pénurie d'eau, et le chocolat comme le café sont désormais interdits aux États-Unis, car considérés comme des drogues. Anya, 16 ans, est la fille de l'ancien parrain de la mafia du chocolat, comme l'indique le titre, ses parents sont morts, elle a un grand frère et une petite soeur ; c'est sa grand-mère, née en 1995 (lol !) qui " s'occupe " d'eux. Le chocolat n'étant pas illégal dans d'autres pays du monde, Anya y a encore accès, ce qui va provoquer les événements du livre.

     

    J'ai trouvé que le personnage d'Anya n'était pas assez poussé. Elle n'est pas assez franche (pour moi !) dans ses actions ; elle se décide à être héroïque à la fin du livre (qui ouvre la possibilité à un tome 2, tout en donnant une vraie fin à cette histoire... Vous êtes prévenus !). Le cadre est bien fichu, mais bon, il aurait fallu garder plutôt le titre en anglais (All these things I've done), parce que finalement, on entend bien peu parler de la mafia ou de pénurie de chocolat...!

     

    Le style est sans doute pour partie dans ma déception. C'est un peu trop " froid " à mon goût, mais c'est peut-être le personnage qui veut ça. J'ai eu plus de sympathie pour l'avocat que pour elle >_< 

     

    Il n'empêche que j'ai lu jusqu'au bout ce livre qui m'a fait passer malgré tout un agréable moment. J'avais adoré le cadre bien plus poussé de Liberté Egalité Chocolat, alors peut-être attendais-je trop de ce livre ?


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